Nous nous efforçons
d’agir sur tous les fronts pour lutter contre les grossesses précoces. Dans le
monde, selon l’organisation mondiale de la Sante, 194 filles meurent chaque
jour des suites d’une grossesse précoce. Dans les pays en développement, 1
fille sur 3 est enceinte avant ses 18 ans et met sa vie ainsi que celle de son
enfant en péril. C’est dans cette optique que « Caring For ALL »,
sous le parapluie de son émission « Caring Show » du 1er Février
2016 a tenu une séance d’information, d’échange, et d’éducation sur les « Causes
et Conséquences des grossesses précoces ». Durant cette émission, les parents
et les jeunes filles victimes de grossesses précoces ont vivement relevé les
conséquences économiques et sociales puis sur la santé. Le contenu complet de
la discussion est :
Les causes des grossesses précoces :
Le manque d’information et d’éducation sexuelle
Les mariages forcés et précoces
Les violences et abus sexuels
Les tabous liés à la culture
L’accès à la contraception
La loi
Les conséquences des grossesses précoces :
Risques pour la santé
Déscolarisation
Marginalisation
Perpétuation du statut inférieur des femmes et de la pauvreté
Les actions de Plan International pour lutter contre les grossesses précoces :
De mener des actions de sensibilisation et de
plaidoyer auprès des gouvernements et des autorités locales pour lutter contre
les causes des grossesses précoces, et notamment contre les mariages précoces
et les violences sexuelles ; auprès des enfants et des jeunes pour les
éduquer à la santé sexuelle et reproductive, aux moyens de contraception.
De prendre en charge des filles et renforcer les
services de santé maternelle et infantile
De distribuer des moyens contraceptifs de
prévention aux jeunes.
https://www.caringforall.org/wp-content/uploads/2019/07/Emission.jpeg540960Wenesso TENGANDEhttps://www.caringforall.org/wp-content/uploads/2019/08/logoslogan3.jpgWenesso TENGANDE2019-08-24 12:02:522019-09-03 07:14:10Actions de sensibilisation de Caring For ALL du 1er Février 2016
L’organisation
moderne des systèmes de santé en Afrique remonte pour l’essentiel aux
années 1920-1930 avec, dans les colonies françaises, une empreinte très
marquée du service de santé des armées. Au cœur du dispositif, l’hôpital
jouait un rôle essentiel, puis autour s’organisait un réseau
d’institutions publiques et privées de soins. Qu’en est-il aujourd’hui ?
2Durant
les premières décennies des indépendances, le modèle sanitaire colonial
a été globalement reconduit. L’offre de soins en faveur des populations
urbaines a été développée et les grands centres hospitaliers ont joué
un rôle important tout en mobilisant l’essentiel des ressources. Au
Sénégal, par exemple, pendant les cinq premiers plans de développement,
de 1961 à 1981, la partie des investissements consacrée aux hôpitaux a
été de 51 à 62 % du budget de la santé publique (De la Moussaye,
Jacquemot, 1992). Cette distorsion en faveur de l’hôpital se retrouve
ailleurs et sur une longue période. Ainsi, en 2011, les frais de
fonctionnement du Centre hospitalo-universitaire de Brazzaville étaient
équivalents à l’ensemble des dépenses du Congo en soins de santé
primaires.
3Dans
le même temps, la lutte contre les grandes endémies a été poursuivie
avec le soutien financier des bailleurs de fonds. Il a toujours été plus
facile de mobiliser des fonds extérieurs, publics ou privés, pour des
programmes verticaux de type lutte contre le sida ou contre le
paludisme, que pour venir en aide aux structures hospitalières
publiques.
4Le schéma organisationnel.
En Afrique, le système de santé est pratiquement partout organisé sur
le même modèle et de manière pyramidale. Il existe des structures de
premier niveau pour les pathologies courantes, les soins de proximité et
la santé maternelle : dispensaires de premiers soins, cases de santé ;
des structures de type hôpital de district ou régional de cinquante à
deux cents lits qui normalement offrent une palette de soins de
consultations externes avec de l’hospitalisation (médecine, pédiatrie,
chirurgie, maternité et parfois service d’urgence) ; des structures de
référence au plan national offrant les spécialités ; et des centres
hospitalo-universitaires qui concentrent la quasi-totalité des
spécialistes, chargés d’enseignement dans les facultés de médecine.
5Les
trois organisations du système des Nations unies spécialisées dans les
questions de santé – l’OMS, l’Unicef et le FNUAP – ont fortement
imprégné les systèmes et les pratiques de santé. Le concept de
« district » s’est ainsi imposé. Le district sanitaire, sous-ensemble du
système national, est constitué des équipes des hôpitaux et des centres
de santé d’une zone, couvrant 100 000 à 200 000 habitants. C’est à ce
niveau que sont le plus pertinemment installés les outils d’information
sanitaire qui collectent les données épidémiologiques.
6La filière sanitaire.
Traditionnellement tournés vers les pathologies courantes et la santé
maternelle et infantile, les centres de santé de premier niveau prennent
également en charge les cas que l’éloignement des hôpitaux interdit
d’ignorer. Une palette élargie de soins de proximité y est offerte et la
petite chirurgie est parfois pratiquée. Le profil type d’un district de
santé (établi sur la base de chiffres moyens) montre que la couverture
d’un hôpital correspond à un lit pour mille habitants du district de
santé, et qu’il existe un centre de santé/dispensaire pour six mille
habitants en milieu rural et pour dix mille habitants en milieu urbain.
Le centre de santé/dispensaire le plus proche ne doit pas être à plus de
5 km (ou 10 km dans les régions particulièrement difficiles). En ce qui
concerne le personnel, il existe, pour un hôpital de deux cents lits,
au minimum trois médecins, un infirmier pour trois lits, un
administrateur-gestionnaire, deux techniciens d’hôpital spécialisés ;
pour un dispensaire, un agent de soins infirmiers en chef de service,
une sage-femme, une aide-infirmière ou un travailleur social, personnel
auxiliaire ; et pour une équipe cadre du district : un médecin de santé
publique comme chef, un membre du personnel infirmier supérieur, un
cadre dirigeant d’hôpital, un responsable de soins maternels et
infantiles, un comptable, etc. (Source, Görgen et al., 2004).
7La distribution des soins.
Le succès de la prise en charge de patients repose sur la bonne
articulation entre les différents acteurs intervenants aux différents
niveaux de recours. Cette notion est d’autant plus importante lorsqu’un
premier niveau de recours a été largement développé pour qu’il assure la
réponse aux situations les plus fréquentes. Il existe alors une forte
tendance à ce que le niveau primaire prenne en charge des situations qui
gagneraient à bénéficier d’un recours au niveau supérieur (Kerouedan,
2011). Cela est d’autant plus vérifié lorsque le niveau de base est
organisé indépendamment du système de recours.
8La
santé peut être distribuée par des acteurs publics, privés ou
confessionnels, pourvu qu’ils soient compétents et efficients, mais le
contrôle de la qualité et des résultats ne peut rester que public. Les
acteurs privés sont, à côté des tradi-praticiens, de plus en plus
nombreux. Officiellement réglementé, l’exercice privé de la santé,
médecine et soins infirmiers, est dans de nombreux cas sans réel
contrôle. De plus, par le jeu des intérêts croisés, un nombre important
d’acteurs publics est aussi prestataire privé. Les structures
confessionnelles ou caritatives, lorsqu’elles existent, sont quant à
elle vitales pour le maintien de la carte sanitaire. C’est le cas en RDC
où les bureaux diocésains des œuvres médicales assurent l’essentiel de
l’offre de soins dans nombre des onze provinces.
9La place du secteur privé.
Quoique le secteur privé de la santé n’ait pas partout la même
dimension, il intervient dans tous les maillons de la chaîne de la
santé. Environ la moitié du total des dépenses de santé bénéficie à des
prestataires privés. La place de ces derniers varie selon les pays en
fonction de facteurs politiques, historiques et économiques. Dans
certains pays, notamment l’Ouganda et le Ghana, elle dépasse les 60 %,
tandis que dans d’autres, comme la Namibie, elle est inférieure à 10 %
(SFI, 2008). La partie structurée du secteur privé est composée de
différents types d’entités comprenant des institutions confessionnelles,
des ONG, des pharmacies, des fabricants, des importateurs. Le secteur
privé est commercial pour les deux tiers et caritatif pour un tiers de
l’activité privée de santé. Il existe en plus un secteur informel de la
santé, incluant les guérisseurs traditionnels, les tradi-praticiens et
les vendeurs ambulants de médicaments. Les populations pauvres et les
populations rurales sont celles qui font le plus appel aux prestataires
privés informels, en particulier les guérisseurs et les revendeurs de
médicaments non agréés, tandis que les citadins des classes moyennes et
supérieures bénéficient plus souvent de services privés formels.
10L’inégalité face aux soins.
Les dépenses publiques de santé profitent davantage aux riches qu’aux
pauvres. Ainsi, en Mauritanie, 72 % des subventions versées aux hôpitaux
bénéficient aux 40 % d’habitants les plus riches. Au Ghana, un tiers
des dépenses publiques de santé profite au quintile le plus riche,
tandis que 12 % seulement vont au quintile le plus pauvre. Les chiffres
sont voisins pour la Tanzanie. Le même schéma se retrouve pour la
répartition des dépenses publiques entre villes et campagne. Cette
disproportion s’explique par le coût élevé que représente le
fonctionnement des hôpitaux spécialisés et des établissements de
formation, généralement implantés dans les centres urbains où les plus
hauts revenus sont concentrés.
11La planification sanitaire.
La formulation d’une politique de santé adaptée au contexte de pénurie
des ressources publiques suppose l’identification des priorités, la
détermination des objectifs et le choix des instruments pour servir la
politique définie. Cette démarche de planification soulève à chaque
étape trois grandes questions étroitement liées : quelle est la part
respective des ressources disponibles qu’il faut allouer aux actions de
prévention (éducation, hygiène, vaccination) et aux actions médicales
curatives ? Quelle est l’efficacité comparée des systèmes centralisés et
des systèmes décentralisés ? Qu’en résulte-t-il pour l’organisation de
la pyramide sanitaire ? Comment faire supporter le financement du
système de santé : indirectement par l’impôt ou l’assurance maladie ou
directement en contrepartie de la prestation et, dans ce cas, dans
quelle proportion ? La réponse apportée à l’une de ces trois questions
influence largement celles apportées aux deux autres. Ainsi, l’option en
faveur de l’hôpital national induira une priorité en faveur de la
médicalisation et un financement de type budgétaire. En revanche,
l’option décentralisée accordera un privilège à la prévention tout en
sollicitant une participation directe des bénéficiaires.
https://www.caringforall.org/wp-content/uploads/2019/07/sante-enfant.jpg5781024Wenesso TENGANDEhttps://www.caringforall.org/wp-content/uploads/2019/08/logoslogan3.jpgWenesso TENGANDE2019-07-27 14:33:422019-07-27 14:33:44Les systèmes de santé en Afrique et l’inégalité face aux soins
La Santé des populations – Rapport sur la santé dans la Région africaine
– le premier rapport consacré à la santé des 738 millions de personnes
vivant dans la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé –
permettent d’espérer que la Région pourra peu à peu, moyennant une aide
internationale suffisante, relever les défis colossaux auxquels elle
doit faire face.
Le Rapport contient une analyse détaillée des principales
questions de santé publique et des progrès accomplis dans la Région
africaine.
Le VIH/SIDA continue à dévaster la Région africaine de l’OMS qui
compte 11 % de la population mondiale mais 60 % des personnes vivant
avec le VIH. Si le VIH/SIDA reste la principale cause de décès de
l’adulte, de plus en plus de personnes qui en ont besoin reçoivent un
traitement permettant de sauver leur vie. Alors qu’en décembre 2003,
seuls 100 000 VIH-positifs recevaient des médicaments antirétroviraux,
leur nombre avait été multiplié par huit en décembre 2005 pour atteindre
810 000.
Plus de 90 % des 300 à 500 millions des cas de paludisme qui
surviennent chaque année dans le monde selon les estimations touchent
des Africains, principalement des enfants de moins de 5 ans, mais la
plupart des pays sont en train d’adopter de meilleures politiques de
traitement. Sur les 42 pays d’endémie palustre dans la Région africaine,
33 ont adopté comme traitement de première intention des associations
médicamenteuses comportant de l’artémisinine – les antipaludiques les
plus efficaces dont on dispose aujourd’hui.
L’onchocercose a été éliminée comme problème de santé publique et
la lutte contre la dracunculose a permis de réduire de 97 % le nombre
des cas depuis 1986. En ce qui concerne la lèpre, la Région a presque
atteint l’objectif de l’élimination – défini comme moins d’un cas pour
10 000 personnes.
La plupart des pays réalisent des progrès satisfaisants
concernant les maladies évitables de l’enfant. La poliomyélite est en
passe d’être éradiquée et la couverture par la vaccination
antirougeoleuse atteint ou dépasse 60 % dans 37 pays de la Région. Le
nombre des décès par rougeole a diminué de plus de 50 % depuis 1999 et
au cours de la seule année 2005, 75 millions d’enfants ont été vaccinés
contre cette maladie.
Tout en soulignant les récents succès obtenus, le Rapport ne dissimule en rien les principaux obstacles qui restent à surmonter.
Le message est claire: les solutions aux problèmes sanitaires de
l’Afrique sont à notre portée. Ces solutions ne peuvent cependant être
trouvées qu’en enforçant le rôle de tutelle des gouvernements dans le
domaine de la santé et en s’appuyant sur les enseignements tirés des
interventions sanitaires qui on réussi, comme sur une collaboration plus
étroite entre tous les partenaires.
https://www.caringforall.org/wp-content/uploads/2019/07/sante-afrique.jpg487730Wenesso TENGANDEhttps://www.caringforall.org/wp-content/uploads/2019/08/logoslogan3.jpgWenesso TENGANDE2019-07-27 14:29:112019-07-27 14:29:12L’Afrique met au point des solutions pour combattre la maladie et améliorer la santé
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